Qu’est-ce qu’une Unité de Formation par Apprentissage (UFA)?
Les Unités de Formation par apprentissage sont des sections particulières d’enseignement implantées dans un établissement de formation (public ou privé sous contrat ; ou dans un établissement de formation et de recherche) qui sont conventionnées avec un C.F.A. en vue d’assurer, par délégation, la formation d’apprenti.es.
CFA MTA : https://cfa-mta.fr/
Eurinfac s’engage :
Nous sommes acteurs du réseau « Les entreprises s’engagent ».
Nous avons souhaité ouvrir nos actions de formation à un plus large public par le biais de l’alternance.
Nous dispensons depuis de nombreuses années des formations certifiantes.
Ces formations ouvertes à l’alternance (à ce jour : titres professionnels « Assistant.e Ressources Humaines » et « Conseiller en Insertion Professionnelle ») sont dispensées en présentiel et pour partie en distanciel, que ce soit en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation.
Quel contrat vous correspond le mieux ?
Nos formations en alternance :
Le contrat d’apprentissage
Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail qui permet à un jeune de 16 à 29 ans de suivre une formation tout en travaillant dans une entreprise. Il peut conduire à l’obtention d’un diplôme professionnel (CAP, baccalauréat professionnel, BTS, etc.).
Pour les personnes en situation de handicap; conditions particulières .
Le contrat d’apprentissage doit durer entre 6 mois et 3 ans, en fonction de la durée de la formation préparée. Le salaire de l’apprenti.e varie en fonction de son âge et de son niveau de formation : il est fixé à un pourcentage du Smic, qui augmente chaque année. Les employeurs peuvent bénéficier d’aides financières pour recruter des apprenti.es (exonération de charges sociales, primes, crédit d’impôt, …).
Le contrat d’apprentissage est basé sur un rythme alterné entre les périodes en entreprise et les périodes en centre de formation. Le temps de travail est partagé entre la formation théorique (en centre de formation) et la formation pratique (en entreprise). La formation doit représenter au moins 25 % de la durée totale du contrat.
En amont :
- Aide à la recherche d’une entreprise / d’un employeur.
- Aide à la recherche de son alternant.
Pendant :
- Suivi personnalisé par le tuteur et le CFA.
- Visite du lieu de travail.
- Contact téléphonique ponctuel, messagerie.
- Soutien de la fonction tutoral.
A la fin du contrat :
- Préparation à l’examen.
- Suivi jusqu’à l’examen.
- Étude de poursuite de parcours ( emploi, formation,… ).
1. Validez l’adéquation entre le programme pédagogique et les missions confiées
2. Sélectionnez un alternant qui ait un rythme d’alternance qui vous corresponde
3. Validez que les attentes de votre alternant concernant son tuteur soient en adéquation avec votre conception.
4. Assurez-vous de ses motivations et de ses ambitions
5. Le postulant a-t-il les prérequis pour atteindre ses objectifs académiques (diplôme) et professionnels (employabilité) ?
Explorer les plateformes dédiées à l’alternance
- La plateforme #1jeune1solution ; vivre une expérience en Europe
- Le site La bonne alternance ; préparer votre recherche ou votre entretien avec un employeur ;
- Le portail de l’alternance du ministère du Travail.
Consulter les sites de recherche d’emploi
- Les sites généralistes : Agefiph, Apec, Jobintree, Keljob, Monster ;
- Les sites d’emploi local : Leboncoin et Regionsjob.com ;
- Des sites spécialisés : Apecita (agriculture), Batiactu (BTP), Lesjeudis.com (informatique) ;
- Des agrégateurs d’offres : Cadremploi, Indeed, Jobijoba, Jobted.
Parcourir les offres d’entreprises et d’administrations
- Le Kompass : annuaire des entreprises
- La Place de l’apprentissage : bourse de contrats des administrations de la fonction publique.
Le contrat de professionnalisation
Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail qui permet à un demandeur d’emploi ou à un salarié en reconversion professionnelle de suivre une formation en alternance tout en travaillant dans une entreprise. Il peut conduire à l’obtention d’une qualification professionnelle (certification, titre professionnel, etc.) ou d’un diplôme (baccalauréat professionnel, BTS, etc.).
Le contrat de professionnalisation doit durer entre 6 mois et 2 ans, en fonction de la durée de la formation préparée. Le salaire du bénéficiaire varie en fonction de son âge, de son niveau de formation et de son statut (demandeur d’emploi ou salarié en reconversion). Les employeurs peuvent bénéficier d’aides financières pour recruter des bénéficiaires de contrats de professionnalisation (exonération de charges sociales, prime à l’embauche, etc.).
Le contrat de professionnalisation alterne les périodes en entreprise ( formation pratique ) et les périodes en centre de formation ( formation théorique). La formation doit représenter entre 15 et 25 % de la durée totale du contrat.
Le contrat de professionnalisation a pour objectif de permettre l’acquisition, par la voie de l’alternance, d’une qualification professionnelle et de favoriser ainsi l’insertion ou la réinsertion professionnelle de jeunes ou d’adultes (article L6325-1 du Code du travail).
Pour les bénéficiaires
Le contrat de professionnalisation débouche sur une qualification professionnelle reconnue par une certification ou une convention collective nationale de branche. Il permet au bénéficiaire d’acquérir une solide expérience métier valorisable sur le marché de l’emploi, tout en bénéficiant de la gratuité des frais de formation, d’un salaire (être salarié à part entière de l’entreprise) et d’un accompagnement personnalisé dans l’entreprise d’accueil.
Pour l’employeur
Vous intégrez de nouveaux salariés aux profils variés (motivés le cas échéant par une reconversion) et les accompagnez, par le biais d’une formation sur le terrain, dans l’obtention d’une qualification reconnue, en bénéficiant d’avantages financiers. Vous disposez ainsi de futurs professionnels rapidement opérationnels en adéquation avec vos besoin. La professionnalisation répond également aux enjeux de responsabilité sociale des entreprises soucieuses de favoriser l’insertion des jeunes et des demandeurs d’emploi.
Tous les employeurs de droit privé assujettis au financement de la formation professionnelle continue peuvent conclure des contrats de professionnalisation.
Ces contrats sont ouverts à un large public de jeunes et d’adultes.
Quel âge pour un contrat de professionnalisation ?
Sont éligibles au contrat de professionnalisation :
- les jeunes de 16 à 25 ans révolus, quel que soit leur niveau de formation initiale ;
- les demandeurs d’emploi de 26 ans et plus ;
- les bénéficiaires de minima sociaux quel que soit leur âge : revenu de solidarité active (RSA), allocation de solidarité spécifique (ASS) ou allocation aux adultes handicapés (AAH) ;
- les personnes sortant d’un contrat unique d’insertion (CUI) quel que soit leur âge ;
- les bénéficiaires de l’allocation de parent isolé dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) et les territoires de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre et Miquelon;
- les jeunes étrangers titulaires de la carte de séjour (temporaire ou pluriannuelle) portant la mention « étudiant ». :
Les publics prioritaires définis par la loi
Parmi les publics éligibles au contrat de professionnalisation, certains publics sont considérés comme prioritaires par la législation en vigueur :
- les personnes âgées de 16 à 25 ans révolus qui n’ont pas validé un second cycle de l’enseignement secondaire et qui ne sont pas titulaires d’un diplôme de l’enseignement technologique ou professionnel,
- les personnes inscrites depuis plus d’un an sur la liste des demandeurs d’emplois
- les personnes bénéficiaires du revenu de solidarité active, de l’allocation de solidarité spécifique ou de l’allocation aux adultes handicapés ou aux personnes ayant bénéficié d’un contrat conclu dans le cadre des politiques de l’emploi.
Ces publics sont autorisés à conclure des contrat de professionnalisation plus longs et d’une prise en charge au moins égale à 15€/h.
En transmettant ses savoir-faire à des salariés en contrat de professionnalisation, l’entreprise forme à ses métiers, à son organisation et prépare l’avenir : anticipation des départs en retraite, développement de l’activité…
Découvrez le témoignage du groupe PLG – Pierre Le Goff.
Deux types de contrat : CDI ou CDD
En CDI, le contrat de professionnalisation comprend une première phase durant laquelle est effectuée l’action de professionnalisation (formation théorique + formation pratique). Le contrat de travail se poursuit ensuite sous la forme d’un CDI classique.
Que le contrat soit conclu en CDI ou en CDD, la durée minimale de l’action de professionnalisation est comprise entre 6 et 12 mois (article L6325-11 du Code du travail). Néanmoins :
- Cette durée peut être portée directement à 36 mois pour
- les jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus qui n’ont pas validé un second cycle de l’enseignement secondaire et qui ne sont pas titulaires d’un diplôme de l’enseignement technologique ou professionnel ;
- les jeunes de 16 à 25 ans révolus et les demandeurs d’emploi de 26 ans et plus, dès lors qu’ils sont inscrits depuis plus d’un an sur la liste des demandeurs d’emploi tenue par Pôle emploi ;
- les bénéficiaires du RSA, de l’ASS, de l’AAH ou sortant d’un contrat unique d’insertion.
- La durée minimale peut être portée à 24 mois pour d’autres bénéficiaires ou pour certaines qualifications, définis par accord collectif de branche.
Le contrat de professionnalisation en CDD peut être renouvelé une fois dans les cas suivants :
- le bénéficiaire a obtenu la qualification visée et prépare une qualification supérieure ou complémentaire ;
- le bénéficiaire n’a pu obtenir la qualification visée pour cause d’échec aux épreuves d’évaluation, de maternité ou d’adoption, de maladie, d’accident du travail, de maladie professionnelle ou de défaillance de l’organisme de formation ( absence ou insuffisance des cours dispensés par l’organisme de formation par exemple)
À noter : Le contrat de professionnalisation peut comporter une période d’essai. Sa durée est fixée selon les règles en vigueur en matière de CDI ou de CDD (articles L1221-19 à L1221-26 et articles L1242-10 à L1242-11 du Code du travail). À l’issue d’un CDD, aucune indemnité de fin de contrat n’est due.
Le tutorat en entreprise
Le tuteur en entreprise a pour mission de conduire l’alternant vers l’autonomie. Il joue donc un rôle clé dans l’accueil, la transmission des savoirs, l’accompagnement et le soutien de l’alternant. Sa capacité à installer une relation de confiance est déterminante pour que l’alternant se sente bien dans l’entreprise.
- La réussite du recrutement passe par l’accueil et l’intégration de l’alternant retenu. Il revient donc au tuteur de mettre en place un programme structuré mixant découverte des métiers et formations internes. Ces parcours riches et diversifiés permettront à l’alternant de découvrir son environnement professionnel, de rencontrer les différents acteurs de l’entreprise, mais aussi de définir les attentes liées à son poste et de préciser les enjeux liés à l’échelle de l’organisation. En savoir plus avec l’article « Accueillir et intégrer un jeune en alternance ».
- Par la suite, et pour limiter les risques de décrochage, il est important que le tuteur veille à ne pas assigner une seule tâche à l’alternant mais lui permette au contraire d’acquérir une vision globale de la fonction à laquelle il se forme.
- Enfin, le tuteur assure également le suivi attentif de l’alternant :
– en s’assurant que celui-ci acquiert les nouvelles compétences attendues ;
– en faisant le point régulièrement ;
– en étant à l’écoute de l’alternant et de ses interrogations ;
– en évaluant ses points forts et ses axes d’amélioration.
Personne de référence :
Anne-Claire BRION-GUILLEMOT
commercial@eurinfac.fr
- 02 47 05 71 24
07 45 19 72 15
En cas de réclamation, n’hésitez pas à nous soumettre votre demande particulière, par mail direction@eurinfac.fr ou au 02 47 05 71 24. Votre demande sera traitée dans les 72 heures.

Accessibilité
Nos formations sont accessibles aux Personnes en situation de handicap. > En savoir plus
Page mise à jour le 29 janvier 2025.